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L'histoire — Suze-la-Rousse

Aujourd'hui — Ouvert10h-12h30 / 14h-17h — TARIF(S)

Un lieu, une histoire

Le château de Suze-la-Rousse appartenait à la prestigieuse famille des princes d’Orange.

Le site est occupé dès l’époque gallo-romaine. Le nom de Suze apparaît pour la première fois en 852 dans un diplôme impérial de l’empereur Lothaire : l’empereur Charlemagne aurait fait don de la terre d’Orange et alentours (dont Suze dépendait) à Guillaume au court nez ou au cornet, son cousin.

Au 12e siècle, Tiburge, descendante de Guillaume, apporte la terre de Suze par alliance à Bertrand des Baux, prince d’Orange. En 1392 Raymond IV, évêque de Saint-Paul, donne Suze à sa nièce Marguerite des Baux.

Cependant il est plus plausible que le qualificatif la Rousse évoque la pierre ocre du château. En 1426, la fille de Marguerite, Antoinette, épouse Louis de La Baume. Ainsi débute la lignée des La Baume-Suze. Le comte François de La Baume-Suze fut l’un des plus illustres membres : gouverneur de Provence et ardent défenseur de la cause catholique durant les guerres de religion.

Le château sera peu endommagé pendant la Révolution. Pierre Louis de La Baume-Suze meurt en Suisse en 1797 à l’âge de 19 ans. Le château devient alors la propriété des Isnards, par alliance entre Aldonce-Julie, sœur de Pierre Louis, et le marquis des Isnards. Cette famille entreprend les premières restaurations.

Leur arrière-petite fille, Éliane, sera l’épouse du baron Jean Gaspard de Witte dont la fille, la dernière châtelaine, Germaine de Witte, épouse le marquis de Bryas qui décède lors de la Première Guerre mondiale.

La marquise de Bryas s’éteint en 1958 et lègue son château à une fondation, les Orphelins Apprentis d’Auteuil.

En 1964 le château est classé Monument historique.

En 1965, il est acheté par le Département de la Drôme.

Le second étage du château est occupé depuis 1978 par l’Université du vin, établissement de recherche et de formation sur la vigne et le vin.

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Etat supposé du château au 12e siècle, dessin de J-M Gassend d'après des plans de B. Guillaume.
Etat supposé du château au 15e siècle, dessin de J-M Gassend d'après des plans de B. Guillaume.
Trophée martelé dans la cour d'honneur lors de la Révolution.
Photo de Madame de Bryas devant le jeu de paume.

Personnages célèbres

Le château de Suze-la-Rousse doit son importance aux deux illustres familles qui l’occupèrent pendant sept siècles : les Baux, princes d’Orange (12e - 15e siècles) et les La Baume-Suze (15e - 18e siècles). Ces derniers comptèrent diverses personnalités religieuses qui contribuèrent au développement architectural du bâtiment.

François de la Baume-Suze

Il fut sans doute le plus célèbre habitant de Suze-la-Rousse. Son souvenir est essentiellement lié aux guerres de Religion, dans le cadre desquelles il s'opposa, en tant que chef de file des catholiques, au terrible baron des Adrets, à Valréas, par exemple, en 1562. Le passage de Catherine de Médicis et du roi Charles IX en 1564 fut l'occasion pour ce chef des troupes catholiques du Bas-Dauphiné de faire ériger un jeu de paume, rare vestige encore conservé en France. Quinze ans durant, il livra batailles et escarmouches, avec des fortunes diverses, avant d’être blessé en 1587 par un coup d'arquebuse huguenot, devant les remparts de Montélimar que les troupes de Lesdiguières défendaient avec acharnement. La légende prétend que François, agonisant, s'adressant à sa fidèle jument, blessée elle aussi, eut ce mot : « Allons ma grise, allons mourir à Suze ». Et le maître et sa monture d'expirer de concert, quelques heures plus tard, devant les murailles du château de Suze-la-Rousse.

La marquise de Bryas

La personnalité de la marquise de Bryas renvoie à une forme d'aristocratie provinciale, philanthropique, de la première partie du 20e siècle. Héritière du château par sa mère, lointaine descendante des La Baume-Suze, la châtelaine était veuve du marquis Georges de Bryas, porté disparu lors de la bataille de Guise (Aisne) en août 1914. Elle s'installa définitivement à Suze-la-Rousse en 1939. Membre de la Croix-Rouge, Madame de Bryas abrita du matériel médical pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que des réfractaires au STO (service du travail obligatoire) trouvaient refuge dans la garenne attenante. Durant ces années, le château se dégrada sans pouvoir être restauré. Quelques travaux furent néanmoins réalisés sur la chapelle Saint-Michel en 1942. À sa mort, en 1958, Mme de Bryas légua le château à la fondation des Apprentis Orphelins D’Auteuil.

Marquise de Bryas
Marquise de Bryas

Architecture

De la forteresse à la demeure de plaisance.

Bâti sur un ancien site défensif (oppidum), ce château aux allures de forteresse domine le village de Suze-la-Rousse. Ce chef-lieu fortifié est placé dès 1272 sous l’autorité de l’évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux et dans les mains de la famille des Baux d’Orange. Il est formé d’une agglomération villageoise et d’un ensemble de maisons de chevaliers entouré d’une enceinte. Celles qui sont situées au bord de la butte seront intégrées au sein d’une forteresse suite à de nombreux conflits à la fin du 14e siècle, donnant ainsi naissance au premier château-fort.

Au 16e siècle, Guillaume de La Baume transforme le château en demeure de plaisance, tout en conservant les formes extérieures défensives. A l’initiative de l’évêque d’Orange, Rostaing de La Baume, des travaux sont entrepris entre 1547 et 1556. Au centre de l’édifice on aménage la cour d’honneur, organisée autour de trois galeries à arcades voûtées d’arêtes. Les façades sont composées selon l'ordonnancement classique des trois ordres : les piliers toscans au rez-de-chaussée, les pilastres ioniques au premier étage et les colonnes corinthiennes au second étage. Prestigieuse illustration de l’architecture Renaissance française, la cour est désormais lieu de fêtes et digne de recevoir des hôtes importants. Ainsi le roi Charles IX, sa mère Catherine de Médicis et la cour y sont reçus en 1564. C’est à cette occasion que le jeu de paume aurait été construit aux abords du château. Couvert d’une toiture en pente et composé de galeries, il accueille les amateurs de ce jeu de balle, ancêtre du tennis.

Au 17e siècle, Louis François de La Baume, évêque de Viviers, entreprend des travaux de rénovation. Il bâtit un escalier d’honneur en marbre à double révolution, aménage le salon octogonal de la tour nord-ouest, transforme l’accès en supprimant le pont-levis et en décalant l’entrée. Le château, sans perdre de son aspect défensif, devient de plus en plus raffiné avec ses décors de gypserie du 18e siècle dans la salle à manger. Le thème des quatre saisons y est représenté avec le printemps et la terre, l’été et l’air, l’automne et l’eau, l’hiver et le feu.

Au cours de la Révolution française, les blasons ornant les arcades des façades de la cour et le décor des frontons de la façade sud sont détruits. L’escalier à double révolution subit le même sort, mais sera reconstruit au 19e siècle. Devenu propriété du Département de la Drôme en 1965, le château forme un ensemble patrimonial remarquable avec la garenne, vaste parc d’une grande richesse géologique, botanique et architecturale.

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Trophée sculpté de la Cour d'honneur : ancres marines, couronne comtale, collier de l'ordre de St Michel et cornes d'abondance, 20e siècle.
Trophée sculpté de la Cour d'honneur : Hercule et léonté, armes de guerre et cornes d'abondance, 20e siècle
Pont dormant, 17e siècle.
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